Au Plus Profond De Soi
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 Juste moi

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EMY

EMY


Messages : 7
Date d'inscription : 10/11/2008

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MessageSujet: Juste moi   Juste moi EmptyVen 21 Nov - 2:03

Je ne suis qu'un être en construction
Et oui ... présentation que j'avais faite pour un autre site, autant qu'elle serve !!^^

C’était y a 18 ans. Une soucoupe volante s’est posée sur Terre. Ce jour là, y a eu plein de lumière et boum : on m’a déposé dans les bras de ma maman.
C’était chouette, surtout pour elle parce qu’elle voyait ce qu’elle avait porté. Et moi, pendant ce temps là, je faisais comme tous les bébés. Je me faisais à ma nouvelle vie.
Et j’en ai découvert des trucs de dingue !

Mais dans le fond grandir j’en avais pas trop envie. J’ai découvert que les gens partaient pour toujours et ça a été le choc. Les premiers mensonges des grands.
Et je les regardais, passive, tous mourir autour de moi. On m’amenait au cimetière, dire bonjour. Mais je ne comprenais pas, je ne le comprenais pas. Je les attendais.
Le matin j’espérais qu’ils me réveilleraient.
A midi j’attendais qu’ils viennent déjeuner avec moi.
Le soir, je savais qu’ils ne viendraient plus. « A demain, et cette fois ne m’oubliez pas ».

« - hé Maman, je croyais qu’on perdait jamais les gens qu’on aime !
- On ne les perd jamais vraiment »

Alors c’était ce « vraiment » qui faisait toute la différence …

Et Peter Pan m’a chassé de l’île des enfants. J’ai encore grandi. Je ne voyais plus en mon père qu’un mec ordinaire. Le : « mon père, ce héros » ce n’était pas pour lui. Il en méritait plutôt deux pour retrouver l’équilibre. Mais c’était mon père, ça l’est toujours et il n’a pas changé.
Alors j’aurais passé la moitié de ma vie consciente à le fuir…
J’ai fait un pacte avec le silence mais je l’ai rompu. J’avais trop besoin de m’exprimer, de sortir de chez moi et des problèmes.

Seulement maintenant je suis « Majeure ». Je pourrais partir de chez moi. Tout quitter. Tourner la page et recommencer ailleurs. Mais y a ma mère. Je l’aime trop pour la laisser au passé. Y a toutes ces personnes qui nous ont brûlés à vif mais qu’on aime malgré tout, pour toujours.

Qui suis-je ? Un mélange de conscient, d’inconscient. D’enfant, de plus grand. De joie, de peine. De présent, de passé…

Aé Lorca : Le courant d’air

Aé elle aime l’art, le vrai, le pure.
Elle n’aime pas les prétendus artistes, elle soutient ceux qui souffrent pour trouver. Elle admire les artistes tracassés qui ont du mal à vivre de leur art.
Elle n’aime pas ceux qui ont tout eu sur un plateau d’argent. Elle ne les aime pas, non, non, non.

Aé, elle voudrait s’inscrire dans l’histoire mais elle ne sait pas comment. Elle voudrait écrire, juste des mots pour vivre.
Elle voudrait qu’on aime ce qu’elle écrit. Que ses mots soient bus mais elle est réaliste. Trop réaliste, réaliste, ce réalisme de merde.

Aé n’a pas de « rêve » réalisable. Elle ne pense qu’à des trucs dingues qui ne pourront jamais arriver. Mais elle aime ça. Elle aime cet univers de fou.
Elle y puisse sa force, elle y délaisse ses faiblesses.

Aé est parfois faible, parfois forte. Elle n’est jamais où on l’attend, parce qu’elle ne sait jamais où elle va. La petite Lorca se laisse porter par le vent, ce gros souffle frais.

Aé ne sait pas ce qui l’attend. Elle attend son temps. Elle espère avoir de l’avenir mais l’espoir la consume...

Aé n’est pas une artiste, c’est une idéaliste. Elle veut être écrivain. Elle veut transmettre, et surtout apprendre à transmettre. La jeune Lorca se pose trop de questions. « Hé ! Dis-moi … », « Pourquoi, pourquoi, POURQUOI ?! » Des pourquoi sans réponses. Aé s’y fait.

Aé a été brisé. Elle ne sait comment s’en remettre. Elle se croit finit, bonne à mettre en pièce puis à la poubelle. Elle sera bientôt oubliée. La féerie a quitté sa vie.

Aé n’est jamais là. Elle vagabonde dans ses rêves, à la recherche d’un paradis perdu. Lorca n’est jamais la même. Parfois quelqu’un de bien, parfois pas. Parfois sensible, parfois pas.
Elle est un bout de femme indomptable. Une voyageuse sourde et quasi muette. Un être à la dérive.
Aé est un MYSTERE, dénudée de tout. Elle erre sur la terre des hommes.

Mais Aé Lorca n’est pas seule. Elle a ses jumeaux : Liloo Paradis et Angelo Black.
Aé n’est pas seule et c’est bien ça le problème …

Liloo Paradis: L’enfant des cimes.

Liloo est une rêveuse. Elle est restée petite fille. Dix ans, pas plus, pas moins.
Elle aime les histoires, ces histoires qui font du bien. Elle s’en raconte le matin, le midi, à quatre heures, le soir. Liloo avale ses histoires. Elle se rassure.

Liloo s’invente les amis qu'elle n’a pas, la famille qu’elle voudrait avoir.
Elle joue, avec elle et les autres. Elle joue avec sa vie, sa toute petite vie. Elle la balance de droite à gauche sans savoir qu’un jour elle va mourir. Elle ne comprend rien, ne voit rien et ne veut rien savoir.

Liloo s’est rendue aveugle. Elle s’est enchaînée. Liloo a peur de grandir et de devenir une horrible jeune femme. Mais Liloo sait se montrer impitoyable. Elle n’écoute pas. Elle couvre la voix des autres.

Liloo a peur des autres, trop peur pour bouger. Elle voudrait vivre seule au milieu d’un champ de coquelicot.

Liloo veut croire à un monde explosant de couleurs. Elle est frêle, distante et pourtant si joyeuse. La petite Paradis est un spectacle a elle seule. Elle sait attendrir les cœurs. Liloo veut être la Princesse des cœurs meurtris. C’est une petite fille tendre et charmeuse.

Mais Liloo a chassé tous les gens du paradis et elle est désespérément seule. Liloo regarde à travers les nuages mais ne sait pas quoi voir...

Trop seule, Liloo se tourne vers Angelo Black, son double noir.

Angelo Black : Le voleur de lumière

Angelo est un garçon, ou plutôt un petit démon.

Angelo est un Ange. A moitié bon, à moitié mauvais. Plutôt noir que blanc.
Mais ce n’est pas sa faute. Il est comme ça.

Son Papa l’ange noir l’a enlevé à sa Maman Ange blanc.
Angelo est devenu mauvais, il ne l’était pas.

D’ailleurs Angelo n’a pas l’air d’un petit démon. Angelo est blond, aux yeux bleu azur. Mais à quoi ressemble un démon?
Angelo s'amuse, beaucoup et souvent. Il faut se méfier, se méfier, d’un petit ange perdu.

Angelo est un manipulateur, un vrai petit roi dans le domaine. Il manœuvre les gens sans état d’âme. Il les blesse parfois. Mais là, il entend sa maman Ange pleurer et se calme. Son intérêt passe avant tout, malgré tout.

Angelo ne sait pas ce qui est bien, ce qui est mal. Angelo a grandit seul, sans repères.
Il avance au milieu des démons, les amuse, les abuse.

Angelo est un tricheur, un voleur, un glandeur. Mais Angelo avance sur son chemin. Il avance, détrône, ordonne. Le petit Black n’a peur de rien, ni de personne d'ailleurs. Il se croit intouchable.

Angelo rie si fort qu’il fait trembler l’enfer. Il aime son pouvoir, sa force, sa violence. Il l’aime, l’aime, l’aime. Il ne voudrait pas être autrement. Il est ce qu’il est. Il aime sa nature ou du moins a appris à l’aimer.

Angelo est un optimiste. Il sait que tout va bien pour lui. Il sait qu’il est invulnérable. Il le sait, en use et en abuse.

Le petit Ange noir de mon cœur est juste un enfant abandonné. Comment aurait-il pu se construire seul ? De mauvaises fréquentations, sans maman, sans le Papa absent… Et Angelo est devenu un impitoyable petit démon.

Aé Lorca, Liloo Paradis et Angelo Black se partagent mon coeur d'éternelle gamine.

Je ne suis pas incroyable.
Je ne suis pas intouchable.
Je ne suis pas intolérante.
Je ne suis pas invulnérable.
Je ne suis pas indifférente.
Je ne suis pas insoupçonnable.
Je suis simplement moi.


On me dit mystérieuse parce que je change du tout au tout en une fraction de seconde. Je suis un spécimen, une analyse en cours. Je suis un être de questions, et en question.
Mais j’aime sur moi ses regards, mi ouverts mi fermés. J’aime ces gens qui essayent de percer le mystère de mon esprit. Je les AIME. Mais … y en a que je N’aime PAS. Ceux qui m’énervent, qui me donnent des maux de tête à me coucher, qui m’expliquent des choses à n’en plus finir. Ils m’énervent ceux qui savent tout mieux que tout le monde. Les génies qu’on ne peut même pas toucher du doigt.

Je ne suis pas un génie.
Je ne suis pas douée.
Je ne suis pas simple.
Je ne suis pas cruelle.
J’essaye juste d’être quelqu’un…
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