Si un jour, l’envie te prenait de venir me voir je ne serais pas contre. Toi, l’espoir et Moi, le noir.
J’ai dans le cœur un trou béant, qui a réduit mon cœur à néant. Jours après jours je cherche à retrouver l’espoir. Les nuits passent et se ressemblent tellement. Tu n’es plus là et moi, je me quitte doucement. Mon corps fonctionne seul, bien réglé par les autres. J’avance sans savoir que mon pied gauche devance le droit. J’avance sur ce chemin qui ne mène à rien. Avant, j’avais encore la force de regarder en arrière mais aujourd’hui, même cela me manque. Je suis seule, dans un tunnel sombre et j’avance. J’avance parce que c’est la seule chose que je peux encore faire. Ce n’est pas un pas léger et majestueux. C’est un pas titubant, c’est un pas qui va bientôt s’arrêter. C’est une marche trop longue, une marche sans but qui me tue à mesure que j’avance. Alors bientôt, dans quelques minutes je tomberais au sol. Je tomberais et je me laisserais effacer...